Les principaux critères de la Réglementation Thermique

Réglementation Thermique

Depuis 1974, différentes réglementations thermiques ont été appliquées aux bâtiments neufs en France. Succédant à la législation de 2005, la dernière version en date est la RT 2012 initiée avec le Grenelle de l’Environnement. Celle-ci prend en compte le référentiel du Bâtiment Basse Consommation (aussi appelé « label BBC-Effinergie ») pour mettre en place un certain nombre d’exigences techniques présidant à la construction des logements neufs en France. Il s’agit d’un moyen de garantir la bonne conception des bâtiments pour répondre au mieux aux contraintes énergétiques et environnementales.

Le Grenelle de l’Environnement vise à diminuer par quatre les émissions de gaz à effet de serre dans le pays pour lutter contre le réchauffement climatique. Les bâtiments sont des émetteurs importants de gaz à effet serre, d’où l’importance de cette législation. Trois grands critères fixent la RT 2012, ainsi que nous allons le voir. Pour plus d’explications, vous pouvez retrouver toutes les informations concernant la législation thermique sur le site moncalorifugeagegratuit.fr.

Le coefficient Bbiomax

La législation autour de la réglementation thermique a pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des logements nouvellement construits. Pour cela, des normes à ne pas dépasser sont fixées concernant l’isolation et la conception bioclimatique de chaque bâtiment. Un certain niveau de performance demande donc d’être atteint pour ne pas enfreindre la législation.

Le premier des trois critères du RT 2012 concerne le coefficient Bbiomax. Il définit les faibles besoins du bâti pour le chauffage, l’éclairage et le rafraîchissement. Ce sont l’architecture du logement, son isolation et son environnement qui sont en cause. Le Bbio est l’indice permettant de mesurer la conception bioclimatique de tout bâtiment. L’orientation, la conductivité thermique et la perméabilité à l’air sont autant de notions à considérer.

Le coefficient Cepmax

Le second critère touche directement aux performances énergétiques de chaque bâtiment. Le coefficient Cepmax permet de définir les exigences légales se rapportant à la consommation maximale d’énergie primaire dans le logement. Cinq types de consommations entrent en ligne de compte : le chauffage, le rafraîchissement, l’éclairage, la production d’eau chaude et les équipements auxiliaires, dont les pompes et les ventilateurs. La consommation maximale des nouveaux bâtiments est fixée en moyenne à 50 kWh/(m²/an) d’énergie primaire. En ne dépassant pas ce nombre, un bâtiment neuf témoigne de besoins en énergie limités correspondant à la réglementation en vigueur pour les Bâtiments Basse Consommation. Des modulations sont possibles par ailleurs selon la localisation du logement ou sa surface notamment. La conception du bâti ne permet pas à elle seule de respecter le Cepmax. L’utilisation d’équipements performants, comme des panneaux solaires, est encouragée à ce titre.

La température intérieure conventionnelle

Un dernier critère est à retenir pour les bâtiments neufs avec la température intérieure conventionnelle (ou TIC). Il s’agit de la température de référence à ne pas dépasser pour assurer le confort d’été dans le logement. En effet, un logement neuf, même non climatisé, doit être agréable en toute saison pour ses habitants. Dans cette optique, la température intérieure atteinte en été durant cinq jours doit être inférieure à la température intérieure conventionnelle de référence établie pour une zone géographique donnée. 

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